10 choses à savoir sur la sexualité féminine !

Dans l’histoire de la civilisation, on observe que l’individu n’a jamais très bien su gérer les problèmes qui impliquent la sexualité humaine. La sexualité féminine a toujours été plus réprimée est tabou que celle des hommes dans l’histoire.

Cette sexualité est restée très réprimée jusqu’au siècle dernier, quand avec le mouvement féministe, l’émergence de la pilule, le désir d’égalité, entre autres changements sociaux, ont fait revendiquer aux femmes leurs droits, y compris ceux liés au plaisir et au sexe.

Cependant, de nombreuses femmes ne parviennent pas à exprimer leurs désirs, principalement à cause du manque d’éducation sexuelle qu’elles ont reçue.

Il en va malheureusement de même pour l’orgasme. De nombreuses femmes n’ont pas une attitude positive, spontanée et réactive envers leur propre sexualité, ce qui est également lié à ce manque de connaissance sur leur propre sexualité ! La sexualité féminine est pourtant complexe, mais très intéressante. Il y a de nombreuses choses à savoir sur sa propre sexualité pour la vivre de façon plus épanouie.

#1. L’hymen n’est pas un “bouchon” !

Anatomiquement, c’est un vestige du stade embryonnaire, comme le mamelon masculin.

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, l’hymen n’est pas une membrane qui forme un «bouchon» dans le canal vaginal et, lorsqu’il est rompu, provoque la douleur dont de nombreuses femmes se plaignent la première fois.

 Après la puberté, l’hymen est différent chez chaque femme, parfois plus lisse, parfois plus effilochée. Comme il est très élastique, il ne se déchire souvent pas du tout – ni pendant les rapports sexuels ni pendant le sport.

L’hymen peut donc avoir différentes formes et se rompre dans des situations qui n’ont rien à voir avec une relation sexuelle sans que la femme en soit consciente.

Et même si c’est le cas, cela ne conduit pas nécessairement à des saignements. De plus, il n’est pas la principale cause de douleur au moment où la femme a le premier rapport sexuel.

En plus du manque de lubrification, qui peut générer une sensation de brûlure due au frottement entre le pénis et le canal vaginal, le niveau de nervosité ou de tranquillité de la femme influence beaucoup ce facteur. La tension de la femme au moment des rapports sexuels entraîne une contraction de la musculature vaginale, générant des douleurs. Plus la femme est détendue, calme et sûre, plus les chances d’avoir de l’inconfort sont moindres. Ainsi, avec un hymen ou sans hymen, il est possible d’avoir une première fois agréable et indolore.

#2. La masturbation féminine est tout aussi importante que la masturbation masculine !

La masturbation féminine garantit la conscience de soi, révélant les parties qui excitent la femme, ainsi que les endroits où elle aime être touchée au moment du rapport sexuel.

Pourtant, il y a encore peu de femmes qui pratiquent la masturbation.

Il y a beaucoup de femmes qui ne peuvent tout simplement pas atteindre l’orgasme et, dans la plupart des cas, cela est dû au manque de connaissances sur leur propre corps. De nombreuses femmes ont juste besoin de conseils. Elle doit être disposée à explorer son vagin, mais, souvent, on ne lui a pas appris qu’elle pouvait le faire. En effet, si la femme ne se connaît pas, comment peut-elle montrer à son partenaire ce qui est bien et ce qui n’est pas bon pour elle ?

#3. Les femmes ne vont pas toujours atteindre l’orgasme !

L’orgasme est une réaction naturelle du corps lorsqu’il est stimulé dans des zones qui génèrent des sensations agréables. C’est l’aboutissement du plaisir de l’acte sexuel, qu’il s’agisse d’une relation entre deux personnes ou de la masturbation et, peut-être à cause de la facilité qu’ont les hommes à atteindre l’orgasme, beaucoup de femmes se sentent frustrées lorsqu’elles ne peuvent y arriver avec leur partenaire ou seules.

Ce qu’il faut savoir, c’est que l’état mental d’une femme influence le niveau de plaisir qu’elle ressent pendant les rapports sexuels, et s’inquiéter de cela rend l’orgasme encore plus compliqué à atteindre. L’orgasme, cependant, n’est pas le seul moment où vous ressentez du plaisir pendant le sexe. Profitez de chaque sensation sans stress, détendez-vous, essayez de nouvelles techniques et apprenez à bien connaître votre corps, toujours conscient que la sexualité féminine est très complexe et que les femmes n’ont pas toujours un orgasme pendant les rapports sexuels.

Certaines femmes n’ont jamais eu d’orgasmes, mais si vous pensez que ces cas sont rares, sachez qu’entre 5 et 10 % des femmes sont anorgasmiques. Le contexte dans lequel se déroulent les rapports sexuels joue un rôle prédominant dans ce processus, mais pas seulement. C’est quelque chose qui est difficile à expliquer, mais dont il ne faut pas avoir honte et qui n’empêche pas le plaisir.

L’orgasme féminin moyen dure 17 secondes. Le plaisir se prolonge jusqu’à 20 minutes suite à l’orgasme.

Un autre fait méconnu, d’après les études, une femme sur trois éprouve des orgasmes en dormant.

#4. Le point G n’est pas une partie à part et magique !

Beaucoup de personnes pensent que le point G est une partie distincte du corps d’une femme, à tort. Bien que la science ne soit pas encore parvenue à un consensus sur son existence réelle même s’il est certain qu’il puisse influencer l’orgasme par pénétration, on sait qu' »il ne s’agit pas d’une structure physique distincte, mais simplement d’une partie interne et plus profonde du clitoris qui est stimulé pendant les rapports sexuels, directement à travers la paroi vaginale.

#5. Les femmes peuvent avoir des relations sexuelles sans sentiments profonds !

L’image poussiéreuse de la sexualité féminine a définitivement un effet sur nous et notre désir. Même si nous n’en sommes même pas conscients. Le développement du désir sexuel est influencé par de nombreux facteurs physiques et psychologiques : mode de vie, hormones, fantasmes, sentiments et, bien sûr, éducation. Beaucoup pensent également que les hommes peuvent plus facilement séparer le sexe et les sentiments. Ce qui est bien sûr absurde.

Il faut savoir qu’une femme peut aussi avoir envie d’avoir des relations sexuelles avec un homme sans être amoureuse de lui. Ce qui bloque plus les envies des femmes, c’est davantage le stress et l’image qu’on leur donne plutôt que les sentiments.

Quelles sont les zones érogènes chez la femme
Quelles sont les zones érogènes chez la femme – sexualité féminine

#6. La sexualité féminine est grandement influencée par les hormones !

La testostérone est l’hormone du plaisir ultime. Chez la femme, elle est produite par les ovaires et la glande surrénale.

Il faut savoir que le taux de production de testostérone chez la femme est assez bas, surtout si vous comparez aux hommes.

Mais cela ne signifie pas nécessairement que les femmes ressentiraient moins d’appétit sexuel en conséquence. En effet, la femme va être influencée par d’autres hormones.

Ainsi, les femmes sont également sujettes à de fortes fluctuations hormonales, en particulier pendant le cycle menstruel. Dans les jours précédant l’ovulation, le corps de la femme subit des niveaux élevés d’œstrogènes. Ensuite, la libido est à son apogée (contrairement aux femmes qui utilisent une contraception hormonale). Après l’accouchement, en revanche, l’hormone du lait prolactine se forme, ce qui ralentit le plaisir. C’est la raison pour laquelle le plaisir féminin varie constamment dans une certaine mesure en fonction du cycle.

#7. L’âge de la femme influence le désire sexuel !

Chez la femme, le désir sexuel se réveille véritablement à l’âge adulte et augmente régulièrement avec le temps et surtout avec l’expérience. La maturité sexuelle est atteinte vers 35 ans. Pendant la ménopause, les niveaux d’œstrogène chutent et les ovaires produisent moins de testostérone. Mais comme les facteurs psychologiques jouent également un rôle dans la libido féminine, le plaisir ne diminue pas forcément : les femmes ayant un certain degré de maturité ont souvent un plus fort appétit sexuel que les jeunes femmes.

#8. L’éjaculation féminine existe bel et bien !

Sachez que l’orgasme féminin avec éjaculation n’est pas un mythe, il existe vraiment. En effet, chez certaines femmes, quelque chose de spécial se produit au niveau de l’urètre lorsqu’elles atteignent l’orgasme. Le liquide est clair, blanchâtre ou laiteux, mais il est principalement composé d’urine.

Il y a des femmes qui réussissent et d’autres qui échouent. Le stimulus du point G favorise beaucoup, mais il doit être très connecté avec le cerveau, au moment de l’acte.

#9. Le clitoris est plus complexe qu’il n’y paraît !

Il s’agit d’une « fraction beaucoup plus grande que ce qui est visible de l’organe qui s’étend à l’intérieur du bassin, descendant de chaque côté de la vulve ». Le clitoris forme comme un « Y » inversé. La partie visible du clitoris est appelée le gland. En fait,  le clitoris et le pénis sont, en quelque sorte, deux versions du même organe.

Sachez que le clitoris est 50 fois plus sensible que le gland. Les extrémités nerveuses sont concentrées dans une zone plus petite. La taille du clitoris peut doubler lorsqu’il est excité sexuellement.

Ainsi, il est plus facile de prendre plaisir à l’excitation du clitoris. Cela s’appelle le déclencheur du plaisir. Cependant, ce n’est pas seulement pour lui que la femme peut atteindre l’orgasme.

#10. Le sexe anal peut provoquer autant de désir que le sexe vaginal !

Le sexe anal reste l’un des plus grands tabous de la sexualité féminine et celui que les femmes ont le plus peur d’essayer. Pourtant, la zone extérieure qui se situe autour de l’anus est pleine de terminaisons nerveuses prêtes à être stimulées. Ainsi, le sexe anal provoque également beaucoup de plaisir lorsqu’il est pratiqué avec consentement et en toute détente !

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